Hell's Fire / Pardise's Lords
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 Journal d'Imamiah

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imamiah
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imamiah


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MessageSujet: Journal d'Imamiah   Journal d'Imamiah EmptyMer 1 Fév - 20:41

Soigner les gens, tenter de les sauver, apaiser leurs douleurs, se dévouer aux autres, voilà le serment que j'avais fait il y a bien longtemps.

Toute petite déjà j'avais ressenti en moi ce besoin d'aller au secours des autres. J'étais une enfant très empathique, et je ne supportais pas de voir la douleur des autres tellement elle m'infligeait à moi d'horribles souffrance, comme si mon corps tout entier était entré en communion avec celui de l'autre, et en avait absorbé les souffrances....

Mes parents m'avaient quitté brutalement dans un accident de voiture, et moi, par le plus grand des miracles j'en étais ressortie indemne, de ce que l'on m'a raconté, mes vêtements trahissaient le choc que j'avais du recevoir, pourtant sur ma peau, pas la moindre éraflure, comme si mes vêtements déchirés avaient sû me protéger. Mais au fond de moi je le sais, ma mère avait un don, le don de soigner, je n'ai aucune souvenir de grosses douleurs dans ma petite enfance, pas le moindre genou écorché, pas la moindre petite cicatrice, et ça ce n'étais pas de la chance non vraiment...

Suite à cet accident, j'avais perdu la seule famille qu'il me restait, alors, j'ai continué ma vie dans un orphelina miteux. Les persones qui s'occupaient de nous semblait se méfier de moi, étrange enfant qui aurait du mourir avec ses parents mais qui n'avait pas eut la moindre blessure. Téléportée à l'extérieur de la voiture pour des raisons inconnues, et ce malgré sa ceinture toujours bien vérouillée. Je n'avais pas de raison d'être en vie, j'étais donc considérée comme un petit monstre.

Mon enfance fut donc faite de longues heures de solitudes, cela m'arrangeais toute fois, car avec les années, mon empathie devenait plus grande encore, et dans ce lieu d'enfants perdus, la souffrance était monnaie courante, alors l'isolement me convenait parfaitement, je n'avais plus à ressentir le mal dont souffrait les autres, souffrances morales et physique, ma propre peine m'étant déjà amplement suffisante.

La nature par contre ne semblait pas me craindre, les oiseaux venaient picorer dans mes mains, et les écureils dormaient sur mes genoux. Cela va sans dire que ça n'arrangeait pas ma popularité au niveau de mes camarades et des surveillants de l'orphelina. Mais je m'en moquais, les oiseaux n'avaient pas de problèmes moraux, les écureuils ne suintaient pas la souffrance... Ils étaient donc mais seuls vrais amis dans cet univers gris et triste.


Dans les rues répugnantes rôdaient de nombreux chats, je les craignais car ils chassaient mes amis, retournés à la vie sauvage, ils ne s'attardaient pas à recevoir des calins d'une petite humaine, ils s'en fichaient même, préférant me surveiller moi et mes petits amis qui leurs semblaient si appétissants.

J'étais aussi heureuse que l'on peut l'être dans cet univers gris et triste, jusqu'à un matin où j'ai découvert qu'un des écureuils s'était fait attraper pendant la nuit. Son petit corps était froid et sanguinolant au creux de mes mains, et ma vue se brouillait des larmes qui inondaient mon visage. Plus rien n'émanait du petit animal, je ne ressentais plus cet agréable frisson de plaisir et de bonne humeur que cet animal m'avait procuré par le passé.

Mort, voilà ce qu'il était. Et que pouvais y faire une petite fille solitaire....
Les larmes, la tristesse, la colère, la peine et la rage se mélangeaient. Non je ne voulais pas que meure ce pauvre petit animal si doux et charmant, ce n'était pas juste, tout ceux a qui je tenais étaient-ils donc voué à mourir violemment ?

Mon regard fixé sur le petit corps inanimé ne cillaitt pas, dans ma tête je hurlais "ne meurs pas" "vie encore !" "tu n'a pas le droit de m'abandonner !"
L'espace d'un instant, j'ai eut comme un vertige, mes paupières se sont fermées sous la douleur qui avait soudain assaillis ma tête. Quand j'ai rouvert les yeux, une lumière verte m'entourrait, et au creux de ma main, un petit écureuil me regardait d'un air étonné......



to be continued.
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