Hell's Fire / Pardise's Lords
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Est-ce ce bruit strident, celui de la bombe posée sous vos pieds qui fera surgir les flammes de l'enfer ?
 
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 220 volts dans un cerveau mort

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Gigawatt
Brasier
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MessageSujet: 220 volts dans un cerveau mort   220 volts dans un cerveau mort EmptyMar 7 Juin - 12:43

Il est tard, environ dans les 23h30 lorsque Gigawatt pénetre enfin dans l'antichambre de l'enfer qu'est Boomtown, un quartier laissé a l'abandon depuis la guerre contre les riktis, et dont seuls les trolls, le conseil de la 5eme colone et le roi des ferrailleurs estiment que ce quartier est d'un grand potentiel, et sont prêt à se battre pour ca : encore un brillant exemple de la logique humaine sur la possession territoriale. Boomtown crache encore des cendres et les flammes qui l'assombrissent toujours plus ne s'éteignent jamais, et ces imbéciles se battent encore pour un morceau de charbon incandescent. D'un autre côté, il ne reste plus que ça à conquérir . . .

Tout avait commencé trois jours plus tôt dans une ruelle sombre de steel canyon, derrière une boutique de Blyde Square. Un pauvre agent de police lance un appel pour avoir des renforts car il s'enlise devant une affaire qui le dépasse de loin : d'après l'appel, des docteurs zombis tentent en jour de pratiquer une opération chirurgicale sans vraiment se préoccuper de l'hygiène ou des réels besoins du patient. Et le mot qui corresponds à ces individus, c'est Vahzilok. Le mot claque comme un coup de tonnerre, et resonne dans l'étroite ruelle ou le crime est sur le point d'être commis, mais ce mot parvient aussi à une ombre courrant sur le sol, qui aussitôt se fige, puis fonce droit sur le policier. L'ombre semble grossir, et l'agent de police O'Malley sens son coeur s'affoler. Soudain deux pieds se posent avant même que O'Malley ne dégaigne son vieu 36, dont Gigawatt empêche le vieil homme de faire usage : "Du calme papy, n'attire pas leut attention pour l'instant" dit-il d'un ton sinistre tout en regardant dans la direction du groupe d'aprentis chirurgiens en décomposition. Pour le vieu O'Malley, soudain, c'est le soulagement : dans sa mémoire repasse sa discution avec l'agent Scott, des crevasses, qui lui avait raconté comment il l'avait aidé à venger sa fille, et avec quelle efficacité; le super héro qui avait la main sur son arme correspondait parfaitement à la déscription de Scott : "environ 2m, 90 kilos, une sale gueule dans un costume bleu foncé et cyan parcouru d'éclair, et des cheveux bleus, mais naturels, dréssés sur sa tête comme par magnétisme, sale caractère mais méchante détermination. A tout les coups, ce mec est à la recherche de quelqu'un, un Vazhilok je crois, et franchement je voudrais pas que ca soit moi, ha ha !", avait-il dit. Et en effet, dans ses yeux on y lisait la rage lorsqu'il fixait les zombis, et à ce moment, O'Malley senti la main du héro qui tenait son col se serrer, et aussi sa main qui maintenait l'arme dans son fourreau être compressée sur la crosse du revolver, et le policier fut de nouveau prit de panique : les yeux du héro étaient devenus lumineux, et projettaient de petits arcs éléctriques qui montaient jusqu'à ses tempes. O'Malley commencait à manquer d'air et à se débattre, mais l'attention de Gigawatt était focalisée sur les Vazhiloks, et son visage qui n'était rien de plus qu'une sale gueule était devenu un genre de rictus de psychopathe en pleine transe, comme on en voit dans les comics, et des éclairs commencaient même a parcourir son corps. Puis la pression retomba, d'un coup, et le policier profita de ce relâchement soudain pour inspirer un grand coup, et malheureusement, très fort. Tous les zombies se retournèrent droit vers le duo, et un mortificateur plongé sur la victime fit bondir sa tête hors du groupe d'acolytes décomposé qui le masquait jusqu'alors : "Viande Fraîche !!" déclara-t-il d'une voix guturale, et il n'en fallut pas plus à tous ses acolytes pour foncer vers le couple de la justice. O'Malley, qui venait tout juste de reprendre son souffle normal, prit d'un coup conscience de la situation et parvint à se libérer de l'emprise du héro pour dégainer et viser les cadavres. Mais avant même de pouvoir sortir sn arme, la cible qu'il voulait abattre fut frappée de plein fouet par un éclair et s'écroula, secoué par des spasmes violents. Sous la surprise, le policier sauta loin de la source éléctrique, les mains sur son visage. Ce qu'il ne sut jamais, c'est que le carreau tiré par l'arbalète du mortificateur à cet instant l'aurait touché en pleine tête s'il n'avait pas eu ce reflexe. La suite il ne la vit pas, recroquevillé dérrière une poubelle, seul rempart avec ce duel infernal, les mains sur le visage, il n'entendit que des bruits : d'abord des détonations, comme des coups de tonnerre, entremélés de hurlement rauques, trois ou quatre salves, puis des bruits de lutte, mais toujours avec ce désagréable bruit de courant haute tension qui vous herisse les poils, puis encore des détonations de tonnerre, juste deux cette fois, puis un grondement sourd. O'Malley sorti de son état de protection, et fit volte-face au combat, l'instint du flic ayant reprit le dessus, mais ce fut deja fini. Le grondement sourd venait en fait de Gigawatt qui se tenait debout au millieu de la ruelle, face au seul Vazhilok encore en vie, le mortificateur qui s'élancait a l'assaut avec un énorme hachoir de boucher. Le grondement sourd s'amplifia et sembla durer une éternité; plus il augmentait d'intensité, la grande poubelle municipale semblait se déplacer vers le héro, comme attirée par un aimant. Le policier aussi senti son arme, son badge et sa boucle de ceinture tiré vers le centre de la ruelle. Le grondement se fit encore plus sourd, et le mortificateur commenca à abattre son hachoir sur le héros, et il y eut alors une détonation si forte que tous se qui se trouvait dans un rayon de 5 mètre du héros fut comme soufflée par un violent coup de vent très concentré. Le Vahzilok fut projeté en arrière et frappé par un éclair qui noya la ruelle dans un flot de lumiére aveuglante. Lorsque le monstre attérit enfin, il était amputé de sa jambe droite et d'une bonne partie de son bassin. Avant qu'il ne puisse commencer à se redresser, Gigawatt foncait deja dessus pour le prendre à la gorge pour le plaquer au sol. O'Mallez était trop loin pour entendre ce qu'il lui demandait, mais il eut le temps de s'approcher assez pour entendre le vazhilok dire :" ...va la bas et le docteur utilisera tes restes à bon escient héro, de toute facon on se retrouvera, même si je meurs, tu ne seras pas débarrassé de ... moi ..." avant de mourrir dans un ultime jet de sang noir. Gigawatt se redressait, silencieu, puis vint près du policier :"

- Je vais avoir besoin de toi, vieil homme, lanca-t-il de sa voix grave sourde, et ca risque d'être dangereux ...
- Vous avez été incroyable sur ce coup la, même si j'ai bien cru que vous alliez me tuer, mais je vous en doit une, et Scott est un bon ami à moi ; qu'est ce que je peux faire pour vous, ... Gigawatt, n'est ce pas ?
- Oui (son visage était revenu à son aspect sale gueule normale) c'est moi, mais ce problème de Vazhilok est le plus important pour l'instant : j'ai besoin de vous pour me trouver des informations viables sur ces monstres."

Ce fut peut être le destin, mais c'est parce que les Vazhiloks avaient tués son fils aîné que le brave O'Malley à l'époque plus jeune et revanchard, s'était battu pour obtenir une mutation dans ce quartier pour chasser les coupables. Depuis ce jour, il collectaient toutes les informations possibles sur ces monstres pour mieu les combattre, mais hélas au fur et à mesure qu'il connaîssait l'organisation, il découvrit que lui ne pouvait lutter sans une armée contre ses trafiqueurs de chair humaine. Et voila pas qu'un jour, un héro avec des capacités que lui n'aurait jamais, vient vous voir pour vous proposer de l'aider à mettre fin à la menace définitivement ... :"

- J'en serais ravi, Gigawatt, vraiment, lui lanca-t-il en attrappent sa main et en la secouant vivement, je suis un spécialiste dans ce domaine, et je connais presque tout d'eux (il était tout exité et en tremblait même). Je vais au central voir ce que je peux trouver sur le docteur vazhilok alors, et on se retrouve ici ce soir, ca te va, héro ?(Quand le flic dit "docteur", Gigawatt le transperça du regard mais sans cette haine qu'il y voyait habituellement)
- Ca marche vieil homme, mais appelle moi Giga, c'est comme ça que mes amis m'appellent.
- Excusez moi... ?", lanca une faible petite voix en arrière plan.

En se retournant, les deux alliés firent face à la pauvre victime des vazhiloks, une femme, qui essayait de se trainer sur le sol, une jambe presque sectionnée à 60%, et une mare de sang autour d'elle :" vous pourriez appeller une ambulance, maintenant ?!"

--------------------------------------------------

Ca faisait combien, 20 ans peut-être ? 25 ? La dernière fois ou ce nom a résonné de la sorte, un héro cher à Gigawatt mourrut. A l'époque, il était encore Adrien Loughlin, fils de Michael Loughlin alias "Prise-Terre", un mutant qui s'illustra pendant la guerre hivernale. Et puis il y eut ce jour maudit, ce jour maudit qui le pousse aujourd'hui a pénétrer dans Boomtown à la recherche d'un ennemi trop longtemps disparu, mais jamais oublié...

A suivre :p ...
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Gigawatt
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MessageSujet: Re: 220 volts dans un cerveau mort   220 volts dans un cerveau mort EmptyJeu 16 Juin - 18:46

A 23h32, les souvenirs disparaissaient, et Gigawatt se retrouvait à nouveau à la porte de Boomtown, juste à côté des deux gardes des forces de Police de Paragon qui surveillaient la porte de Steel Canyon. Apres avoir adressé un signe amical de la tête aux deux gardiens, qui lui fut rendu par celui qui semblait s'appelé Parker d'après son badge, les pieds du héro se mirent à briller d'un lumière orange et jaune, et d'un coup, il parti à une vitesse folle en direction du coeur de la ville ravagée, laissant une traînée dérrière lui qui ne pouvait être qu'un effet d'optique :" Encore un qu'on ne reverra jamais, lança parker, sa voix étouffée par l'épais casque de protection de la police,
- Ils comprendront jamais ces super-héros que c'est pas tout seul qu'on peut traverser cette zone, répondit son collègue, sur un ton moqueur qui traduisait un méprit certains pour ceux qui possédaient des pouvoirs,
- La vache, il est déja loin, on devrait peut être faire un rapport ?
- Laisse tomber, termine plutôt de me raconter comment tu fais ta sauce vodka pour le poulet à la russe ...."

Les ruines encore fumantes de la ville dévastée défilaient à toute vitesse de part et d'autres du héro. Sa vitesse était telle que les troupes du Conseil et les bandes de Trolls qui arpentaient les rues n'avaient même pas le temps de réagir lorsqu'une comète lumineuse les frôlait avant de disparaître au loin, ou au détour d'un immeuble en flamme. L'odeur de brûlé, la fumée et les lointaines détonations d'armes à feu étaient portées par le vent, et mourraient dans les bruits de crépitement des flammes. Un décor que Gigawatt avait déja croisé quelques jours auparavant...

Perez Park, deux jours plus tôt, 12h48.
Gigawatt pénètre dans un immeuble laissé à l'abandon par ancienne société d'importation, aujourd'hui recyclé en squatt pour Krânes. D'après les infos d'O'Malley, les Krânes auraient découvert des informations sur les plans du Docteur Vazhilok, et apparemment, ce dernier serait en train de les attaquer pour les réduires au silence : si Gigawatt pouvait les sauver, sur qu'ils collaboreraient avec lui pour remonter la piste jusqu'au Doc en personne. A l'intérieur, l'air se fait dur a respirer, et un leger voile de fumée fait apparaître des halos autour des zones lumineuses, les rendant plus brillantes encore. Parmis les débris jonchant le sol, un cadavre ouvert de la gorge jusqu'au bas ventre porte le tatouage spécifique des Krânes, et laisse entrevoir la compléxité de l'anatomie humaine au grand jour. Le reste n'est que chaos : des seringues de Super-A, des détritus en tout genre, des flaques de sang, et de vieux papiers administratifs détaillant des listes d'importation en provenance de roumanie. Le héro commence à faire un pas, lorsqu'il se fige : un cri déchire le silence relatif du crépitement des flammes, un cri d'homme lointain, comme un hurlement de terreur. "Pourvu qu'il ne soit pas trop tard", pense Giga, "Il n'est pas question....". La fin de sa pensée se perds lorsque ses pieds s'illuminent a nouveau, et qu'il s'élance dans le couloir à toute vitesse. Le danger représenté par le bâtiment en flamme, et qui pourrait s'écrouler à tout moment ne lui commande pas de sortir d'ici au plus vite, mais bien au contraire, de s'enfoncer le plus rapidement possible vers le centre de la lutte qui semble deja avoir commencée. Dans sa folle course, il parvient à éviter des morceaux de mobiliers de bureau enflammés, dréssés en barricade au milieu du couloir, et enjambe des cadavres, zombis et Krânes mélangés, tombés dans des postures plus ou moins surprenantes, mais toujours dans une marre de sang, formant un étrange et macabre patchwork de couleurs rouge et vertes.

Au détour d'un virage, il débouche dans une grande salle, et s'arrête net en plein milieu de celle-ci. Face à lui, une dizaine de Morts-vivants sont en train de digérer les restes de ce qui avait été un homme. L'air ici est plus respirable, car la fumée reste concentrée vers le haut plafond de la salle, qui doit se situé à environ deux étages au dessus. Mais pour le reste, c'est toujours cette odeur âcre du sang, mélangée à quelques effluves de bois brûlé et de chair en décomposition. Le reste du décor n'a rien de neuf, mobilier en flamme, fils éléctriques denudés pendant des murs et du plafond, morceaux de bétons pendant lamentablement aux tiges de fer censées consolider la structure. L'espace d'un instant, il pense à faire demi-tour, pensant que personne ne l'a vu, mais l'un des zombis, une sorte de colosse, se relève lentement, le fixant de ses orbites noires, et lance a ses confrères d'un voix rauque et décharné :"Viande fraîche.....". Dès cet instant, tous les zombis se redressent, et commencent s'élancer vers le héro, un rictus malsain déformant leurs visages à la chair putride et rapiécée :"la vache les mecs, je sais pas qui est votre chirurgien esthétique, mais si vous avez payé pour ca, on s'est foutu de vous". Certains d'entres eux crachent vers Giga des boules de substances étranges verdâtres, qui partent comme des flêches de leurs bouches, ou ce qu'il en reste. Le héro parvient à se jeter en diagonale vers l'arrière, évitant la plupart des projectiles, tends ses mains mains vers les morts-vivants et des éclairs en jaillissent pour aller frapper deux de ses aggresseurs, mais en même temps, se fait toucher par deux projectiles empoisonnés. La douleur est immédiate, brûlante et fait chanceler le héro, mais ce dernier parvient à reprendre ses esprits rapidement, et lance une nouvelle salve d'éclairs qui élimine deux assaillants de plus. Soudain, du coin de l'oeil, il voit une forme tomber sur sa gauche, d'un balcon qu'il n'avait même pas remarqué jusque la, et à peine a-t-il le temps de tourner la tête qu'un Moissonneur armé d'une large scie chirurgicale lui entaille les côtes d'un puissant mouvement circulaire, repoussant le héro, et le mettant à terre, alors que le sang commence a s'écouler de la large plaie. Sans interruption, le monstre à la scie et l'allure d'un docteur, avec des morceaux d'os d'être humains en guise d'armure, se précipite sur Giga, son arme prête a s'abattre sur la tête de son ennemi et à le fendre en deux dans un cri de rage. Le héro, plus rapide que l'éclair, roule en arrière et évite ainsi l'attaque fatale, et dans l'enchaînement, lui décoche une droite de son poing bardé d'éclairs qui vient le frapper en plein visage, le défonçant dans un craquement sinistre, et le faisant voler en arrière. A cet instant, un autre projéctile heurte Gigawatt sur le côté, manquant de lui faire perdre l'équilibre, mais lui rappelant douloureusement que le Moissonneur n'est pas le seul ennemi ici. Rapidement, il fait volte-face aux les assaillants restants, et lance un nouvel éclair qui perfore l'un d'eux, le clouant sur place. Mais déja, les autres monstres l'encerclent, et s'apprêtent à le saisir. D'un saut de combat, le héro se propulse dans les airs, et parvient à attérir sur la rembarde du balcon au dessus de lui, évitant ainsi l'attaque globale des morts-vivants à ses trousses. Aussitôt, il se retourne, tends les mains vers les monstres un étage en-dessous de lui, et parvient grâce à une nouvelle salve d'éclairs à en éliminer deux de plus, qui s'écroulent dans des spasmes éléctriques. C'est alors que le colosse-zombi effectue lui aussi un saut impressionnant, et arrive vite, trop vite, à son niveau et d'un revers de la main puissant, frappe le héro au visage. Ce dernier, déséquilibré, tombe à la renverse, un morceau de peau décomposé accroché à son visage, et semble sonné pour un temps, incapable de se relever : "C'est ta fin, l'encapé, tes pouvoirs sont à nous maintenant, dit le colosse, un grand sourire illuminant son visage et révélant ses dents pourries.
- Faut jamais vendre la peau du Giga, mon pote."

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Boomtown, 23h44. Perdu dans ses pensées, et aussi dans le dédale de route, Gigawatt fonce à travers la ville, lorsqu'il trébuche dans un vieu morceau de poutre enfoncé dans le sol, et dépassant à peine. S'en suit un énorme volplané qui le fait attérir en plein dans une mare de terre humide mélangée à de la cendre, constituant ce qu'on pourrait appelé un gros tas de merde, le coupant immédiatement dans le fil de son histoire...

A suivre Smile...


Dernière édition par le Jeu 16 Juin - 19:01, édité 1 fois
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Gigawatt
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MessageSujet: Re: 220 volts dans un cerveau mort   220 volts dans un cerveau mort EmptyJeu 16 Juin - 18:56

Boomtown, 23h45. Gigawatt se relève, nettoie un peu son costume:" Bordel, faut toujours que ça arrive quand ca sort du pressing !! Bon de toute façon, c'est pas grave, vu ou je vais, faudra que j'y repasse". Mais quand même, c'est pénible. Il avait bien tout préparé pour que le Doc puisse reconnaître son costume, enfin celui de son père, quand il arriverait face à lui, et la ça commençait mal. Le héro se remets en route, et les souvenirs affluent de nouveau.....

Les deux autres morts-vivants parvinrent eux aussi à sauter sur le balcon, et se jetèrent avec empressement sur le héro, suivient par le colosse, et Gigawatt disparu un instant sous la masse de chair en décomposition. Soudain, les zombis se retrouvent propulsés en l'air dans un tourbillon de lumière provoqué par un champ élécrtique éménant du héro. Les deux plus petits retombent au sol, définitivement hors de combat, et le colosse termine sa course dans un bac a fleur, le pulvérisant sous sa masse. Sonné, et se relève péniblement, et juste avant qu'il ne meure, il voit Gigawatt lui foncer dessus, et le frapper à la poitrine avec son poing éléctrique, et tout l'élan de sa survitesse. La cage thoracique du monstre explose littéralement, chachant un flot de liquide verdâtre mélangé à divers morceaux d'os et de parties organiques. Le géant tombe à genoux, et s'étale de tout son long sur le sol, soulevant un léger nuage de poussière qui vient mourrir sur les bottes du héros: "Et maintenant

A bout de souffle, le héro s'approche lentement de la rembarde pour y prendre appui, mais s'écroule juste avant de l'atteindre, la main droite plaquée sur sa plaie qui continue de deverser son flot de sang, et les muscles endoloris à la fois par ce combat inégale, et par le poison des Vazhiloks. Il parvient à se remettre assis, le dos contre la rembarde, et commence à fouiller dans la boucle de sa ceinture. Il parvient à en extraire une petit boîte sur laquelle on peut lire : "Répit, propriété des hôpitaux de Paragon/Effet immédiat, ne pas dépasser la dose préscrite" : "Merci mon vieu O'Malley" dit il en avalant une gellule."Tu veux un truc qui te sera utile ? J'ai un copain qui bosse à l'hôpital de Skyway, un mec super sympa qui m'en a refiler toute une caisse, ca te retape un boeuf en un rien de temps, ça soigne n'importe quoi, même des blessures grave ! C'est un produit miracle ce truc, par contre c'est pas éfficace pour te soigner un rhume, HAHAHA !" avait-il dit en lui remettant la boîte. Et effectivement, sitôt après avoir ingéré la pillule, Gigawatt sentit sa force revenir, et sa plaie se resorba presque instantanémént. La fatigue n'avait pas disparu, mais toutes les douleurs engendrées par le combat semblaient s'être envolées comme par magie.

Sans aucun effort, il se relève, et entreprends de continuer son exploration :"il doit bien y en avoir encore un vivant..., du moins je l'éspère..."se surprend-t-il à penser. Jamais il ne pensait souhaiter qu'un Krâne soit encore en vie, mais pour le coup, il y croyait vraiment. Après quelques couloirs, il parvint à distinguer une voix qui semblait venir d'un bureau : "non ...NON...ne faîtes pas ça, je vous jure que je dirais rien à personne !! (le ton suppliant de cette voix marquait la peur et la sincérité)
- Ca j'en suis sûr", repondit une voix nasillarde

En un rien de temps, il parvint à une large fenêtre brisée qui donnait sur une petite pièce ou un être plutôt maigrichon, mais assez grand, habillé en cuir des pieds a la tête, se tenait face à un Krâne (aaaaah, te voila toi !) recroquevillé dans un coin en position quasi-foetale :"Hey l'adepte du SM !" lance gigawatt par la fenêtre. Le grand en cuir se retourne presque instantanéménent pour faire faceau héro, et se précipite hors de la salle, un scalpel à la main :"Toi, tu vas regretter de t'être mélé de ça ! (sa voix nasillarde était empreinte de colère, et en le regardant de face, le bonhomme était littéralement recouvert de cuir, même pour la bouche et le nez, il semblait impossible à qui que ce soit de respirer avec un tel accoutrement, surtout aussi moulant et sérré, quand à ces yeux, ils étaient cachés dérrière des lunnettes de visées infrarouges)
- On va faire simple, ma puce: tu me donnes le Krâne, et tu t'tires vite fait, je voudrais pas abîmer ton beau costume en cuir de vache.
- Insolent, je suis le Charcuteur, et tu vas payer pour ça !
- C'est pas de ma faute si tes parents t'ont refilé un nom pourri."

A ces mots, le Charcuteur se jete sur le héro dans un cri de rage, et commence à lacérer l'air de son scalpel. Apres quelques assauts jusque la éviter par Gigawatt, le Charcuteur parvient à planter son arme dans l'épaule du héro :"Alors on commence à regretter, héro ?
- Tu rêves, éspèce de clown !"

Le coup de poing éléctrique n'atteint cependant pas ca cible, car le Vazhilok recule préstement, et de ses poings jaillissent une boule de fumée noire qui frappe le héro en pleine face, le jetant à terre. Dans l'instant qui suit, des éclairs surgissent de l'étrange fumée obscure qui entoure le héro, et vient percuter le charcuteur qui, sous la surprise, laisse tomber son arme au sol, et recule de quelques pas. Avant qu'il ne puisse rétablir son équilibre, deux poings sortent de la fumée noire, et un éclair plus puissant le heurte en pleine poitrine, lui coupant un instant la respiration, et le faisant reculer un peu plus. Enfin la fumée se dissipe autour de Gigawatt, et le Charcuteur se plaque le dos contre un mur pour enfin se rétablir, tout en lançant une autre attaque qui, dans son empressement, rate sa cible. La, le héro lèvent les mains au ciel, et de ses paumes deux traits d'eclairs foncent vers le monstre de cuir, et dessinent comme une sphère éléctrique autour de lui. Le Charcuteur se sent alors comme prisonnier, incapable de bouger même ses doigts, et agité de spasmes :"Quest ce que ... !!". Alors, Gigawatt se campe solidement sur ses deux jambes, le poing droit tendu vers son ennemi, et le gauche en appui sur le bras droit, comme pour le maintenair bien tendu. Son bras droit se retrouve agité de petits spasmes alors qu'a son extrémité, des petits éclairs commencent à se former. Au fur et à mesure que les petits éclairs commencent à englober son bras entièrement, un son sourd, comme celui d'un générateur éléctrique, s'amplifie jusqu'à devenir totalement assoudissant, et tous les objets métalliques de la pièce commencent à s'agiter, comme sous l'effet d'un champ magnétique :"C'est pas bien de mettre les doigts dans la prise, Charcuteur !!". A ces mots, un puissant éclair plonge la pièce entière dans une lumière aveuglante, et vient frapper le Vazhilok en pleine tête, la faisant exploser sous l'impact, et traversant le mur derrière lui, laissant un trou assez large pour qu'un humain puisse s'y faufiler. Gigawatt se redresse, alors que le coprs du Charcuteur tombe au sol, des éclairs le parcourant, fumant et répendant dans l'air une odeur de cochon grillé : "wouah, c'est génial ! s'ecrie le krâne qui, à la fenêtre, na'avait rien raté du combat. Franchement, merci, vous m'avez sauvé la vie !(le Krâne lui prends la main et commence a la secouer vigoureusement)
- C'est vrai, dit le héro en lui adressant un grand sourrire, c'est normal, c'est mon travail. C'est quoi ton nom ?
- Moi c'est Jeff,... Jeff Paterson, et ...(Il n'a pas le temps de finir sa phrase. le visage de Gigawatt s'assombrit soudain, et il attrape le Krâne, l'extirpe de la pièce par la fenêtre, et le plaque violemment contre le mur).
- Maintenant, si tu veux pas finir comme lui, Jeff, tu as interêt de me dire ce que vous avez découvert, et qui est si important au point que ces salops bougent pour vous éliminer.
- Quoi !? Vous allez ... me tuer ?
- Y'a que les mecs silencieux qui me rendent nerveux, alors si tu t'mets pas à table très vite, ça pourrait bien arriver ouais !"

............................................................................................................................................

Perez Park, le même jour, 14h02.
Gigawatt sort de l'immeuble, tirant un Krâne par le col, et le jete sur le trottoir à la manière des videurs d'une boîte de nuit :"Maintenant disparaît p'tite merde, et un conseil, change de pays, parce que si les Vazhiloks te croisent, ou pire, si tu me retombes entre les pattes, tu vas pas être à la fête, fais moi confiance !
- On se retrouvera, espèce d'ordure !" lanca Jeff avant de s'enfuir en courant.
L'éspoir renaît enfin. Après tout ce temps, une piste sérieuse pour retrouver la trace du Docteur Vazhilok se présente enfin. Ce brave petit Krâne avait chanté comme un canari, et les infos qu'il possédait valaient vraiment leur pesant d'or. Dans les mains de O'Malley, ces infos la, c'était même de la bombe, et en parlant de ça, il était plus que temps d'empêcher les plans des zombis de devenir réalité....

A suivre ...
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Gigawatt
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MessageSujet: Re: 220 volts dans un cerveau mort   220 volts dans un cerveau mort EmptyVen 17 Juin - 13:51

Boomtown, 23h59. Gigawatt s'arrête enfin. Le secteur de Cannonade n'est pas le plus sécurisé, mais pourtant c'est bien la que la piste aboutie. Devant lui, une double entrée menant aux égoûts crache une odeur nauséabonde par le peu d'ouverture qui n'est pas enseveli par les gravats. C'est la, c'est sûr. Il sera plus simple de dégager l'entrée de gauche, se dit-il, et il entame aussitôt son oeuvre. D'abord à mains nues, puis avec l'aide d'un vieu couvercle de poubelle qui traîne au milieu des débris. Au bout d'un bon quart-d'heure d'éffort, il parvient à ouvrir la grille dans un grincement sinistre, prends un dernier bol d'air pur, et pénètre enfin dans l'ouverture. Tous les égoûts se ressemblent, mais ceux la dégagent en plus une odeur de chair putréfiée propre à ce fameu gang surréel que sont les membres des Vazhiloks....

Steel Canyon, 03h22, le jour précédent. La Société des Eaux de Paragon possède un centre de recyclage à la pointe de la technologie. C'est grâce à cela que Paragon possède une eau (relativement) pure, et tout pourrait être parfait en ce jour que l'on annonce ensoleillé. Seulement, le central de police reçoit un coup de fil inquiétant sur le coup des 02h30, d'un gardien à l'intérieur du bâtiment. C'est Maria Fernandez qui reçoit le coup de fil :"Police de Paragon, j'écoute,
- Allo ? (la voix a l'autre bout du fil chuchotte presque, et traduit une certaines anxiété, avec un petit effet d'écho) Ici John Fielding, gardien à la société des eaux de Paragon, section de Steel Canyon, on nous attaque !! ....(un long silence suit la fin de la phrase)
- Mr fielding ? Vous êtes toujours la ?
- Oui, (le chuchottement était encore plus prononcé) mais ils sont partout, je suis caché dans la salle de surveillance au rez-de-chaussé, et c'est bizarre, mais on dirait qu'ils peuvent me sentir...
- Qui sont vos aggresseurs Mr Fielding ?
- Je sais pas, c'est bizarre, on dirait des zombis, mais le pire, c'est que je les ai vu transporter des barils reliés a de la dynamite, venez vite!!
- Restez à l'abri Mr Fielding, on vous envoi des renforts sur le champs,
- Faîtes vite, je vous en prie !!"

Sur la fréquence police, le message se diffuse dans toute la ville, mobilisant toutes les troupes du secteur concerné, ainsi que celles qui ne sont pas afféctés à des secteurs dangereux. Mais surtout, le message parvient jusqu'au transmetteur d'O'Malley, lequel se trouve accroché au ceinturon du policier, et à portée d'un héro au costume bleu. Ce dernier n'entends même pas la deuxième récapitulation du message, qu'il est deja parti à toute vitesse vers la jonction de Steel Canyon.

Gigawatt est le premier sur les lieux, ce qui facilite grandement les choses, et entre prudemment dans le bâtiment. A première vue, tout semble normal, si ce n'est cette légère odeur de chair pourrie que le système de ventilation ne parvient pas à évacuer entièrement, et l'abscence de gardien dans le hall d'entrée. Pas de temps à perdre, surtout si il est question d'explosifs, mais pas question non plus de donner l'alerte. Rapidement, Gigawatt consulte le plan du bâtiment dans l'entrée, et commence à se diriger vers la salle de contrôle : pour un bâtiment qui dispose d'autant de caméras que celui-ci, sur qu'il y en a au moins une braquée sur les malfaiteurs. La progression est facile, mais au détour d'un mur, le héro remarque un groupe de zombis visiblement afféctés à la surveillance de la zone pour empêcher les intrusions étrangères. Par chance, les zombis ne sont pas les meilleurs des gardes, et au moment opportun, Gigawatt s'élance en survitesse et traverse la pièce au nez et à la barbe des monstres. Si le plan est exact, la salle de contrôle est juste dérrière, et effectivement, elle est bien la. Le héro entrouvre la porte, s'assure que le pièce est bien vide, et entre rapidement sans un bruit. Le système de surveillance est gigantesque, et c'est à un mur de plus d'une cinquantaine d'écran auquel il fait face, précédé par une console de commande pas moins énorme. Tous les sièges sont vides, mais un fil est tiré de la console, et disparaît dans un casier en métal adossé à un mur adjacent. Lentement, le héro s'en approche, attrappe les poignées froides, et l'ouvre à la volée :"aaaaaah, ne me....(A l'intérieur, un homme habillé avec le costume gris et bleu d'une société de gardiennage réputée dans paragon tombe à genoux, les yeux fermés, un téléphone fixe dans sa main droite appuyé sur sa poitrine, un ton supliant dans sa voix. Il n'a pas le temps de finir sa phrase que le héro plaque sa main sur sa bouche, et se mets à chuchotter)
- Chhhhhhhhht ! J'suis pas la pour vous faire du mal (le gardien ouvre alors les yeux, et de suite, Gigawatt y lit la compréhension de la situation. l'homme paraît se détendre d'un coup et tente de se relever, sans pour autant sortir du placard. Le héro retire alors sa main)
- J'avais demandé des renforts, dieu soit loué, vous êtes la..... mais, ... ou sont les autres ?!
- Les renforts, c'est moi pour l'instant.
- Mais comment vous allez me faire sortir d'ici ?!
- Pour l'heure, il n'est pas question de sortir, mais plutôt de s'occuper de la bombe en vitesse.
- Des bombes....
- Quoi !?
- Ces monstres en ont ammenés au moins trois, je les ai vue sur l'écran de contrôle, y'a trois bombes, toutes en sous-sol, près du système de recyclage. Mais d'après ce que j'ai pu voir, elles ne sont pas reliées entre elles.
- Vous vous y connaissez en explosifs ?
- J'étais démineur avant, mais j'ai démissionné pour ma femme...
- Ouais, ouais, vous vous y connaissez, ça m'suffit.
- Mais c'est pas écrit dans mon contrat que je désamorce des bombes, pis ça fait longtemps mainten...
- Hey ! M'est avis que les zombis ou les bombes en ont rien à foutre de vot' contrat, d'accord ? De plus pensez un peu à la prime qui vous attends si vous sauvez les installations.
- Bin... ouais, mais ...
- Y'a pas de mais, à chaques secondes qui passent, on peut s'retrouver en steack tartare, y'a pas de temps a perdre. Vous savez précisément ou sont les bombes ?
- Oui...
- Alors on y va !"

---------------------------------------------------------------------

Steel Canyon, 03h29. Les héros ont souvent de la chance dans leurs malheurs. Le héros aggripe le bras du gardien et l'éxtirpe hors de sa cachette de fortune. Apres s'être assuré que le couloir est vide, les deux hommes continuent leur avancée dans le dédale de couloirs, et atteignent l'ascenceur sans encombre. Pourvu que la chance continue un peu à leur sourire, encore juste un peu ...
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MessageSujet: Re: 220 volts dans un cerveau mort   220 volts dans un cerveau mort EmptyVen 17 Juin - 15:30

Boomtown, 00h19. Ca pue vraiment la dedans. On se demande ce que dirait les personnes bien-pensantes de Paragon lorsqu'on voit ce qu'elles sont capables de produire. Ces mêmes personnes qui ont pendant si longtemps accépté des gens comme le Docteur Vazhilok à leur côté, et qui lui ont donné tout le pouvoir dont il dispose aujourd'hui. Lutter contre la mort, mais à quel prix ? Refuser la mort, c'est aussi refuser l'évolution humaine, et donc rejeter les mutants, ces mêmes mutants qui luttent pour sauver l'humanité : sacré paradoxe. Les égoûts sont déserts, ce qui rends la progression facile, mais n'enlève en rien le sentiment de danger que recèle ce trou de l'enfer. Quelque part, dans les fins fonds de ce dédale, le Docteur Vazhilok et ses abbérations de la nature préparent un nouveau plan pour plonger l'humanité dans le chaos ...

Steel Canyon, 03h34. L'ascenceur s'arrête au niveau -1, et dès que les portes s'ouvrent, l'assourdissant bruit des machines de recyclage commence à marteler le crâne du héro et de son compagnon de fortune d'un ronronnement cyclique et entêtant.La faible luminosité donne à cette gigantesque salle un aspect inquiétant, renforcé par les odeurs d'eau rance et de graisse des moteurs dont sont badigeonnées les colossales machines. Loin en dessous des passerelles métalliques qui permettent le transit au niveau des moteurs, les bacs d'eau usées en retraitement forment une sorte de cercle, agités par les remous des liquides et diverses ébullitions aux vapeurs opaques. Un instant, le héro se fige hypnotisé par le spéctacle qui se trame en dessous : deux mortfificateurs s'affèrent sur un étrange baril de couleur jaune, rongé par la rouille et d'ou s'écoule une épaisse substance verdâtre. L'éspace d'un instant, l'un d'eux s'écarte du baril, et le héro distingue tres néttement plusieurs bâtons de dynamite reliés à une vieu réveil à cloche. Gigawatt se retourne vers le gardien :"Comment peut-on descendre d'ici (l'homme semble avoir vu la même chose, mais son regard reste fixé sur les monstres en train de travailler). HEY ! Comment on peut aller en bas ? (l'homme semble se réveiller brutalement, le regard vague, pis reprends ses esprits tout aussi vite)
- Il y a des escaliers un peu plus loin qui emmène presque à côté d'eux.
- Bon ... Vous allez les prendre, on se retrouve en bas, vous êtes armé ?
- Oui, mais j'avoue que je suis pas un tireur d'élite non plus. hey, qu'est ce que..."

A peine le gardien a-t-il fini de répondre que Gigawatt enjambe la ballustrade de sécurité et se jete dans le vide. Il attérit lourdement sur ses jambes, une dizaine de mètres en dessous sur une passerelle métallique qui émets un grincement sec et un grand bruit de ferraille trop fort pour que le bruit des machine ne le couvre. Les deux Mortificateurs se retournent aussitôt, mais avant qu'ils puissent se rendre compte de ce qui se passe, un éclair frappe l'un d'eux et le projette dans un des bacs. L'autre se redresse aussitôt, et sort une arbalète de son tablier de boucher. Les pieds du héros commencent à lancer cette lumière si familière maintenant, et Gigawatt s'élance aussi vite qu'il le peut sur le monstre. Hélas, pas assez rapidement, le Mortificateur parvient avec une déxterité phénoménale à viser ca cible, tirer, et lui planter un carreau dans la jambe droite. Un instant déséquilibré, le héro parvient à se rétablir, mais sent que ses réflexes sont ralentis, comme si il tentait de courrir enfoncé dans l'eau jusqu'à la taille. Qu'à cela ne tienne, ce n'est pas un combattant de corps à corps de toute façon. De sa main gauche, il cible le monstre et un nouvel éclair déchire l'air de son crépitement éléctrique et heurte le monstre au niveau de l'aine. Ce dernier recule sous le choc, et tombe en appui sur le baril qui manque de se renverser. Le héro se sent de plus en plus ralenti : encore un poison inconnu, et certainement enduit sur la pointe du carreau. Il arrache la pointe de fer de sa jambe, émettant un petit cri de douleur, malgré ses dents sérrées, et le jete au sol. Le mortificateur, se redresse alors, lâche son arme, et s'élance sur Gigawatt en sortant de sa large poche frontale un grand couperet de boucher, tout en hurlant :"Tu vas mourrir !". Le couperet s'abat rapidement, et le héro, ralentie par les effets du poison, ne parvient pas à esquiver l'attaque qui lui entaille le bras gauche. Par contre, son poing droit se charge instantanément d'éléctricité, et il parvient à coller un crochet directement sur la tampe du Mortificateur. Ce dernier effectu un tour sur lui même à la manière d'une toupie grotesque, et recule de quelques pas, visiblement sonné. Ce temps de répit est suffisant au héros pour tendre ses deux poings vers le monstre, et lui décocher une éclair double qui le heurte au niveau de la poitrine, le faisant tomber à la renverse et mettant fin à ses jours définitivement. Soudain, l'autre mortificateur surgit du bac ou il était tombé en se propulsant en l'air, soulevant une gerbe d'eau dans son élan, un couperet à la main, et plonge sur le héro, rugissant des menaces étouffées par son masque de chirurgien. Les effets du poison disparaissent au même instant, et Gigawatt parvient à éviter l'attaque d'un bond vers l'arrière :" Attention derrière vous !!!" hurle une voix dans les éscaliers. Le héro ne cherche même pas à savoir d'ou ou de qui vient le cri, il se retourne aussitôt et se retrouve nez à nez avec un poitrail musclé et rapiécé. Il a à peine le temps de lever la tête que le colosse zombi face à lui l'empoigne par la gorge et le soulève du sol, arborant un monstrueu visage déformé par la haine. Alors que Gigawatt tente de lui faire lacher sa prise qui se ressère de plus en plus, du dos du monstre monte un petit "Bip...Bip Biiiiiiiiip", suivi aussitôt par une énorme éxplosion qui désintègre le colosse et projete le héro aux pieds du Mortificateur, à la limite de l'inconscience. Ce dernier lève alors son arme au dessus de sa tête, éclatant d'un rire sadique et avec une lueur mêlant folie et victoire dans ses yeux. Mais avant qu'il ne puisse porter son attaque, des coups de feu retentissent par trois fois, et le monstre bascule vers l'avant. En se rétablissant, il se tourne vers les escaliers et son regard désormais chargé de haine se pose sur le gardien qui le tien toujours en joue de son petit 38. Le gardien, prit de panique, recommence alors à tirer trois fois, mais d'un bond digne du record du monde, le monstre parvient à tout éviter, à attérir aux pieds de l'escalier, et entame une folle montée à toute vitesse. Le gardien recommence à presser la détente de son arme, qui ne fait que produire un petit clic mécanique, mais aucune détonation. Hurlant de rage, le mortificateur grimpe les marches quatre à quatre, et parvient à atteindre le gardien qui, paralysé par la soudaineté de l'attaque, ne peut que laché son arme en murmurant un "merde !!" à peine audible.

Dans le chaos de cette action, camouflé par le martélement sourd des machines, ni le gardien, ni le Mortificateur n'avaient remarqué que le héro était deja debout et en train de préparer son puissant éclair, qui arracha le bras armé du monstre dans un flash de lumière, lui extirpant un hurlement de douleur et le projetant par dessus la rembarde de sécurité pour tomber la tête la première sur une solide plateforme métallique, presque quatre mètres plus bas, en l'écrasant dans un craquement macabre. Gigawatt, encore sous le choc de l'éxplosion, retombe à genoux, épuisé et mal en point, le sang lui coulant sur le visage, et une atroce douleur brûlante lui martellant tout le corps. Le gardien, encore tremblant, voyant cette scène, commence à dévaler les marches, manquant de peu la chute, mais parvient à arriver aux côtés du héro sans encombre. Il posa sa main sur l'épaule du héro qui reste immobile, à quatre pattes :"Ca va aller ?
- Bien sûr ... que ça va aller (sa respiration était courte courte et sa voix semblait avoir du mal à sortir) ... mais la, il ... les bombes ...faut s'occuper des bombes ..."

Puis tout devint noir. Gigawatt flotte dans le néant, sans douleur, sans restrictions, le bien être à l'état pur. Il lui semble qu'une voix lointaine l'appelle, mais la ou il est , il n'y a rien, rien que l'obscurité, et bientôt, cette voix séloigne pour finir par disparaître complétement....

---------------------------------------------------------------

Steel Canyon, 03h54. A l'éxterieur, les flashs des phohotgraphes crépitent, mélangés au lueurs bleus et rouges des gyrophares des ambulances et des véhicules de police : c'est l'éfférvecence dans le quartier, tout le monde veut voir le gardien qui a sauvé Paragon d'un empoisonnement de l'eau potable. Les questions des journalistes fusent, surpassant de justesse les ordres des fonctionnaires de police tentant d'écarter les curieux. En arrière plan, un policier soutient un héro tenant à peine sur ses jambes, portant un costume bleu en lambeau décoré d'éclairs et recouvert d'un mélange d'une étrange substance verte et de sang ...
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